Goha - La Trame - Sortit en décembre 2005 :

Enregistré entre mai et août 2005 par JB et Goha au studio G2 de la MJC Maison Blanche.

Mixage, mastering et habillage sonore : JB.

Conception graphique : Chacha.

Produit par Goha.

 

    Points de vente :

        Châlons sur Marne - Saprophyte, Guerlain.

        Reims - FNAC, Vitamin' C, Joker's Piercing, La Cartonnerie(Kiosque).

        Epernay - Royer Music, Joker's Piercing.

        www.info-groupe.com

 

 

    Titres / Textes :

(Textes écrits par Anthony sauf "Le Temps et l'Envie" écrit par Anthony et Vivi)

 

01.LE BAL DES OUBLIES

 

Choc traumatique, anecdotique

Au plus profond de ma mémoire.

Tout un critique problème éthique

De raconter cet histoire.

 

J’ai d’abord eu le doute

Comme une vague impression

Du froid passe derrière moi

Je le sens là sur mon bras.

 

Alors je suis ce que l’on dit ?

Mais non je ne suis pas maudit

C’est lorsque, quand tombe la nuit

Je communique avec les esprits.

 

Ce que certains de nous redoutent

Moi j’en prends conscience

Ce que certains de nous redoutent

Moi j‘en fais mon essence de vie.

Deux vies !

 

Jamais,

Oh non jamais

Ne plus être effrayé.

Jamais,

Oh non jamais

C’est juste des oubliés.

Jamais ne s'emparent de moi.

Sont juste bloqués là.

Ni bénits ni maudits.

Tout juste des damnées.

Au bal des oubliés.

 

Mes yeux se ferment et débute la transe.

Projeté, je le suis, morts à outrance.

Tout le monde est là et le bal commence

Des cavaliers face à face, les mains sur les hanches.

On a oublié, qu’en fait de demoiselles

Ce sont des morts-vivants qui dansaient là sur scène.

On a oublié, oublié eux les oubliés,

Condamnés ici-bas à rester à jamais.

On a oublié, oublié eux les oubliés,

Empêchés de reposer l’âme en paix.

 

Les esprits m'apaisent autant que mes jours me pèsent.

Depuis que je le sais le pense être éternel.

Et c'est comme un soleil, comme une étincelle

Qui me fait dire qu'on finira tous pareil :

 

Au bal des oubliés…c’est toi !

 

 

02.SEPT ANS

 

J'regarde par la fenêtre, le vent,

N’en fait qu'a sa tête.

Les cris et les bruits s'enfoncent.

Les feuilles tournent puis tombent.

 

Une lueur d'espoir dans mon regard.

Les devoirs je ne les ferais pas,

Puisque,

Dans ma petite vie rien ne va.

Rien ne va.

 

En bousculant mes camarades,

je la vois, l'aperçois là-bas.

Ca y est j'en suis déjà malade.

De trois tours ma gorge se noua.

Sentiments impalpables.

Je ne peux pas lui dire tout ça.

Avec toi je me sens irresponsable.

Ma vie, je veux la passer avec toi.

 

Jeune et assez libre pour aimer.

Parfois j'en palpitais à en crever.

A sept ans c'est de l'amour que je ressentais.

Mais trop singulier pour me l'avouer.

 

La singularité de cette intime expérience.

Que la vie m'a donnée.

A cette période d'insouciance

Douze ans pour retrouver,

La belle fille de mon enfance.

Dans ses yeux me noyer.

 

La vie m’a redonné une chance…

 

 

03.J’AIMERAIS

 

J’aimerais être fort,

Porter dans mes bras les souffrances,

Qui ne m’appartiennent pas,

Qui me rendent amer quand j’y pense.

 

J’aimerais être vide,

Retenir le liquide des larmes

De millions d’êtres tristes.

Qui lentement tire l’ultime alarme ?

L’ultime alarme.

 

Et le faire jusqu’au bout

M’obliger jusqu'à genoux

 

J’aimerais être un pont

Me sentir moins con,

Etre utile à tous ces gens

En vrai, me donner une raison de vivre.

 

J’aimerais être le vent,

Balayer ces politiques encombrants

Et faire changer ce pays

Qu’est-ce que t’en penses ?

 

Et le faire jusqu’au bout,

M’obliger jusqu’à genoux

Me promettre de me mettre à bout

Ne plus jamais m’écouter du tout

M’écouter du tout.

 

J’aimerais frapper tous ces fainéants éthyliques

Leur gueuler des paroles magiques

Pour enfin puissent réaliser

Comme la vie est faite.

 

J’aimerais mesurer trois mètres

Secouer toutes ces mères en colère après leur môme.

C’est drôle, quand on y pense.

 

Mais toi, qu’est-ce t’en penses

A quoi tu penses ?

 

Et le faire jusqu’au bout,

M’obliger jusqu’à genoux

Me promettre de me mettre à bout

Ne plus jamais m’écouter du tout

 

 

04.EXPLICIT LOVER

 

Ce matin là, sans conviction.

Trop assommé par des tonnes de questions.

Seul bonjour. Comment ça va?

Elle me susurre qu'elle à envie de moi.

 

Dors, ton corps.

Ne commence pas de corps à corps.

 

Oui mais voila. On ne finit pas.

A chaque crise, je baisse les bras.

On s'arrête aux préliminaires.

Toutes ces caresses ne semblaient plus me plaire...

 

Seul au centre de mes doutes, nu.

Ce sont ses larmes qui coulent.

 

Je comptais sur toi pour que tu me prennes dans tes bras.

 

Ma cigarette signe la fin.

A chaque parole, je suis malsain.

Laissée seule, je lui explique.

De mon ton cadavérique.

 

Plus sur de ne pouvoir l'aimer

Avec la fougue que je me connais.

Je réussi à lui parler,

Entre mes larmes qui coulaient.

 

Je comptais sur toi pour que tu me prennes dans tes bras.

 

Parles, parles!Je suis psychotique.

J'ai simplement besoin que tu m'expliques.

J'ai peur, je meurs, j't'en supplie critiques

Moi et mes peurs, tout ça n'est que chronique.

 

Explicit. Lover

 

 

05.DOUBLE ENTITE.

 

Je vois des gens qui me regardent de travers.

Comme j’ai du mal, à les sentir honnête.

Pourtant j’aimerais ne pas avoir de revers.

C’est comme ça, je sais que je ne suis pas net.

 

Mais moi je vous vois la tête à l’envers.

Savez-vous pourquoi j’ai cette expression bête ?

Car je sais que vous marchez dans le sens contraire

D’un train à grande vitesse, que rien n’arrête.

 

Si vous comprenez ces mots.

Alors je freinerais tantôt

Cette furieuse loco

Emplie de millions de chevaux.

Si je vous fais de la peine,

Sachez dans quel état de haine

Ma tête se trouve

Et j’aime savoir être

Un schizophrène.

 

Je suis votre objecteur de conscience.

Je me bats pour réveiller  la voie

De chacun d’entre vous.

Je ne vous aime pas.

Comprenez-moi.

Comprenez bien ça.

Et regardez mon visage déformé.

Car j’ai une double entité.

 

 

06.LE TEMPS ET L'ENVIE.

 

Mes idées n'ont jamais d'ardeur.

Je n'ai plus de pensées banales.

Quand je renie même les saveurs,

Plus envie d'être un animal.

 

Moi, je mets de coté le malheur.

L'envie est exemptée du mal.

J'ai besoin d'une vie anormale.

Faite de sensations les meilleurs.

 

On me dit que tout me sourit.

Que je n'ai pas tant de problème.

J'ai parfois besoin d'être blême.

De ne plus jamais avoir envie.

 

Ma petite vie m'a appris,

Qu'il ne faut pas de mise en scène.

Que les rêves sont en sursis

Et qu'un jour, un moment se déchaîne.

 

Tu perds, ton temps.

Je perd, le temps.

Je rêve, mais pourtant l'envie se perd.

Le temps se perd,

Le temps meurt à présent.

 

Perds pas ton temps.

 

Le temps meurt à présent. Faudrait-il qu'il soit vivant. Quand t’entends que tu perds ton temps, c'est celui-ci que je n'ai jamais pris. Le temps ne se rattrape pas. Mais j'ai peur que de peur de lui il ne me happe, me frappe de ride ou de malheurs. Il sera temps pour moi d'être hors norme, hors bord, border-line. En marge de ce qu'on appelle jeunesse, qui me plait et me distingue la vieillesse.

 

Mais tu apprendras et il ne sera pas trop tard.

Que ce temps que tu gâches est lâche et fait de hasard.

Et que malgré toi tous les pas fait l'un après l'autre,

Construisent un bel avenir et pas qu'un recueil de fautes.

L'espoir n'est pas perdu ; pendu à la corde

Que tu tires et attire et attise le feu du désir.

Tes nerfs, ta peau, tes os redeviendrons poussière.

Quoi que tu fasses, un jour ou l'autre tu finiras sous terre.

Et même si le temps meurt tu sais, l'envie demeure.

Et tu verras tes rêves dans une douce chaleur

Ce dessiner comme tu les avaient imaginés.

A l'aube d'un autre jour une autre réalité.

 

Tu perds, ton temps.

Je perd, le temps.

Je rêve, mais pourtant l'envie se perd.

Le temps se perd,

Le temps meurt à présent.

 

Le temps? L’envie.

Le temps... L'envie?

 

Tous ces conseils que tu me laisses

En disent long sur ta sagesse.

Fini le temps de la rébellion,

J'ai confiance en ta déraison.

 

Quand je pense à toi je pleure sans cesse.

Tu es si fragile, ça me blesse.

Mais l'envie te donnera le ton

De ne plus jamais lui dire non.

Et tu sauras, ce que le temps est long...

 

Le temps? L’envie...

Le temps... L'envie?

 

Tu perds, ton temps.

Je perd, le temps.

Je rêve, mais pourtant l'envie se perd.

Le temps se perd,

Le temps meurt à présent.

 

 

07.LA TRAME.

 

Parfois je perds la trame,

M'égard. Je perds la trame.

 

N'aie guère peur.

Je ne fini rien.

Seuls, mes mains.

Et si loin ce beau sourire.

Ton sourire.

 

L'auguste blanc rougit

De se voir s'accomplir

D'une gestuelle si légère.

 

Chambre 13.Comme tu me plais.

Voiture 13.Dernier arrêt.

 

Sans soleil.

Sans violence.

Comme pour les sans ciels.

Pré implanté pour aller

A l'essentiel.

Je suis attiré,

Par le ciel.

 

Comme un craquement vinylique,

Comme une version ampirique.

Et ces sombres pupilles.

Trop sombres pupilles.

Trop dilatés pour être prunelles.

Si j'en profitais pour prendre le dernier train?

Direction dernier arrêt.

 

Chambre 13.Comme tu me plais.

Voiture 13.Dernier arrêt.

 

Paris perdu pour toi, dans Paris je serais perdu.

 

 

08.MEA COUPABLE.

 

L'âme malléable à souhait.

L'homme se trahit à l'imparfait.

Personne n'est parfait.

Passe le temps, et on se reprend.

Depuis tout petit, on me le disait.

Paradis artificiels.

Mais trop interné, je voyais des gens

Qui en prenaient tant.

 

Et mon corps est marqué.

Souvenir a jamais gravés.

 

Mais quelle était cette force,

Qui me poussait au pire.

Qui fait qu'aujourd'hui encore j'en transpire.

 

Il est trop tard pour regretter.

L'heur est aux coups accusés.

A autres choses passer.

Je vais de l'avant

Pour en ressortir plus grand.

Ces actes, autrefois caché.

Car, je n'ai plus m'empêcher.

 

J’étais trop absent.

Même mentalement.

 

Mais quelle était cette force,

Qui me poussait au pire.

Qui fait qu'aujourd'hui encore j'en transpire.

 

 

09.ANTONYME

 

Les cartes d'électeurs vides.

On imagine que ne pas voter est liberté.

J'ai encore dans la tête, les élections

Présidentielles, où on nous pris pour des cons.

 

Depuis rien de mieux, ni rien de moins pire!

Je crois revoir revenir "La prohibition".

Retour en arrière, c'est le peuple qui conspirait.

Je repense alors à leur révolution.

 

Admettons que je vienne de vivre le pire.

Je n'ai pas imaginé, je n'ai pas vraiment choisit.

L'odeur de poudre ne me donne plus envie de rire.

Et je ne prône l'adhésion à aucun parti!

 

 

ANTONYME n. m. (gr anti, contre et onuma, nom).Mot qui a un sens opposé à celui d'un autre : "laideur" et "beauté" sont des antonymes. II -- SYN. : contraire.

 

 

10.CHRONOMATIC

 

Pure, épure de ce qu’est la vérité.

J’ai conscience qu’encore je ne vais pas m’enlever

De la tête que nous sommes tous conditionnés.

Que notre vie entière se trouve chronométrée.

J’au vu, de mes yeux, ce que pouvais donner,

Une vie plate, réglée, procurant sérénité.

Mais surtout j’ai adoré vivre décalé

A mon rythme et je dois dire que j’ai apprécié.

 

Et pèse, sur moi, le poids de l’oppression.

Du tic tac du temps qui tourne à l’obsession.

C’est dur de ne pas sombrer dans la dépression.

Je fuis alors le temps et toutes ses perversions.

 

Je ne veux pas me réveiller

Pour ne pas me voir obliger

Un jour ou l’autre regretter

De voir le sablier couler

Je ne veux pas me retourner

Pour ne pas voir mon ombre glisser

Mais, je ne veux pas tout garder pour moi.

 

Dis-moi quel est mon chemin

Dis moi quel est mon destin

Saches que je saurais pardonner

Quand le temps aura passé.

 

Déformation. Interactions. Dépression. Exécution.

 

Je ne veux pas me réveiller

Pour ne pas me voir obliger

Un jour ou l’autre regretter

De voir le sablier couler

Je ne veux pas me retourner

Pour ne pas voir mon ombre glisser

Mais, je ne veux pas tout garder

Pour toi comme pour moi le temps aura passé.

 

Yeah !!

 

 

11.JUSTE LA FIN DU MONDE

 

Juste la fin du monde

C’est comme marcher sur une bombe.

Comme je crois ce que je vois sera la cause,

Le phénomène qui nous perdra.

Depuis cette guerre tout à changé.

Les théorèmes remis en cause.

Un carnage qui touche le monde entier.

Pourtant partout, les bombes explosent.

 

Je vois des regards fermés, plissés.

Seul témoin de la souffrance que l’on va endurer.

 

La cupidité des hommes

Qu’a toujours nourrit la haine.

Notre conscience nous le pardonne

On s’entre-tue tous sans problème.

 

Le ciel est d’une couleur d’une triste pauvreté

Je crains qu’encore l’épais manteau ne vienne à se percer.

 

Allez simple.

Sans retour.

 

Apocalypse.

 

Juste la fin du monde

C’est comme marcher sur une bombe.

 

 

12.LIKID

 

Dans mon monde à moi.

Tout le monde, serait maudit.

Toute forme d’héritage serait bannie.

On aurait un capital vice à vie.

Et chaque jour on serait

Fière d’être ici.

Frère ou disciple.

 

Allez ! En route vers le nouveau monde

Etant donnée que la misère gronde.

Ils cherchent tous une planète féconde.

Où s’exiler en cas de rature, de bavure.

 

Je m’attache à accomplir ma tache et pendant que je tchatche, il faut que tu saches à quoi je m’attache pour que le clach, soit enseigné ou étudié en classe. C’est pas la classe. Mais c’est la tête gonflée pendant des années de supériorité, t’étais pas né que les hommes, les insatisfaits se cachaient pour aimer et scander une idée de fausse fraternité c’est pourquoi je suis là sur mes sket-bas que je porte en moi: Le Big bang.

 

Et c’est là.

Que suis frappé.

D’une main divine.

Alors j’essaye, je tente.

J’ose, me repose parfois

Et cette plaie béante

Me regarde sourire narquois.

J’essaye, je veux faire le bien.

Reconstruire notre lendemain

 Tout en laissant à chacun

Le choix de son destin…